Actualités

J’ai débuté ma carrière d’infirmière depuis fin 2007 à la Polyclinique du Beaujolais. D’abord en tant qu’infirmière polyvalente de jour et de nuit en service de chirurgie « classique » urologie et digestive, puis en service de chirurgie ambulatoire. J’ai eu également une courte expérience aux soins externes, bloc endoscopie et consultations en orthopédie. Par la suite, j’ai intégré de façon ponctuelle le service des urgences pendant près de deux ans. Cette expérience a été très enrichissante pour moi puisqu’elle m’a permis de développer mes compétences et de faire preuve d’adaptation. Depuis 2016, je suis exclusivement aux soins continus.

C’est un service qui m’intéressait depuis longtemps de par la diversité des pathologies qui pouvaient être rencontrées et la technicité des soins. Les soins continus m’ont permis et me permettent encore de développer mes connaissances médicales et de suivre les évolutions techniques du métier d’infirmière. J’ai toujours été intéressée par les services un peu plus techniques. J’avais l’envie de faire des urgences, des services de soins continus ou de réanimation. Le fait d’avoir pu expérimenter les différents services et d’être polyvalente m’a donné de l’assurance, nécessaire pour les soins continus.

Ce qui me plaît le plus, c’est la diversité des pathologies que l’on peut rencontrer. A la Polyclinique, nous avons la chance d’avoir plusieurs spécialités. Pendant ces quinze années au Beaujolais, j’ai pu voir les évolutions chirurgicales liées à la prise en charge des patients, une amélioration quant aux techniques opératoires et d’anesthésie qui se ressentent sur le post-opératoire. Cela m’a bien marqué ! J’apprécie tout particulièrement les soins continus qui me permettent d’avoir une pratique professionnelle un peu plus large qui touche au domaine de l’urgence vitale et de la réanimation.

Ce fut bien évidemment lorsque j’ai été détachée de la Polyclinique pendant 3 mois pour venir renforcer les équipes de réanimation de l’hôpital de la Croix Rousse au printemps 2021, lors de la crise Covid. Une expérience très riche pour moi et qui m’a appris énormément de choses nouvelles, dans les soins, dans la découverte d’une structure hospitalière beaucoup plus importante que la Polyclinique du Beaujolais.