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L'association Caladonco, en soutien des patients en oncologie

le 24/03/2023

L'association Caladonco et la Polyclinique du Beaujolais se mobilisent tout au long de l'année pour la prise en charge des patients en oncologie, à travers la mise en place de soins de support.

Depuis 2017, l’association Caladonco œuvre au sein de la Polyclinique pour apporter des soins de support pour les patients atteints d’un cancer. « L’association est faite pour financer et organiser des soins de support. », indique le Dr Petit-Laurent, oncologue et président de l’association. Ces soins viennent en soutien des patients pour leur permettre de mieux supporter leurs traitements. En effet, des études démontrent que les soins de supports rendent les traitements plus efficaces et allongent l’espérance de vie. Les soins de supports présents au sein du service Oncologie sont multiples : esthétique, sophrologie, réflexologie plantaire, Yoga, RESC et Activité Physique Adapté (APA).

L’association compte trois membres actifs, le Dr Petit-Laurent à la présidence, le Dr Guy Bernard, trésorier et Sylvie Paret, infirmière en chimiothérapie, secrétaire. Pour financer ses actions, Caladonco n’a pas mis en place de système d’adhésion ou de cotisation, mais compte sur le soutien de bénévoles. «Il y a beaucoup de participants au sein de la Polyclinique et parfois des personnes extérieures qui viennent nous aider ou mettent en place des actions, ce qui nous permet de récolter des fonds pour financer l’association. », confie le président de l’association. Au cours de l’année, les bénévoles se mobilisent pour promouvoir la lutte contre les cancers du sein, du colon et de la prostate. Plusieurs événements sont organisés, en lien avec la Polyclinique du Beaujolais, tels que la randonnée des dépistages au mois d’octobre et la vente de lumignons pour Noël. Les dons financent l’achat de produits nécessaire pour l’esthétique, permettent de payer des intervenants et contribuent au maintien des soins de support. Cette année, les fonds récoltés ont également permis de remettre en place l’activité physique adaptée depuis le 13 février. Les patients ainsi que leur famille, conjoint et enfants peuvent bénéficier du soutien de l’association. Ainsi, en 2022, 89 patients ont pu profiter gratuitement de la socio-esthétique, 33 de la réflexologie, 40 de la Résonance Energétique par Stimulation Cutanée (RESC). En plus des soins de support proposés par la Polyclinique : 96 de la sophrologie et 16 patients du yoga. La Polyclinique du Beaujolais contribue financièrement aux soins de support, notamment pour la sophrologie, le yoga et la diététique. L’établissement permet également aux patients de bénéficier d’un soutien psychologique et de l’aide d’une assistante sociale. « Ça reste une petite association. » souligne le Dr Petit-Laurent, avant de poursuivre « On ne peut pas tout financer, il y a plein d’autres soins de supports qui peuvent être mis en place. »

La dermopigmentation esthétique et réparatrice, un nouveau moyen pour accompagner les patients

Parmi les accompagnements pouvant être mis en place, la dermopigmentation esthétique est une pratique utilisée en santé pour masquer les effets physiques et visibles de certaines maladies. C’est une alternative au tatouage permanent puisque cela consiste à introduire des pigments dans l’épiderme qui s’estomperont au fil du temps jusqu’à retrouver le pigment initial. La pigmentation est temporaire. Pour les sourcils, elle dure entre 1 à 2 ans sans retouche, pour le reste, cela va varier entre chaque personne, suivant la zone et le pigment apporté à cette dernière. Toutefois, concernant la dermopigmentation réparatrice, le pigment reste en moyenne entre 1 à 5 ans suivant la zone. Cette technique permet de camoufler des cicatrices, de redessiner des sourcils, de recréer des aréoles mammaires ou encore de les redéfinir. « La dermopigmentation ce n’est pas une question féminine. Elle s’adresse à tout le monde. Aux hommes comme aux femmes, car les hommes aussi peuvent être touchés par des cancers et être complexé par le changement de regard brutal. », indique Amandine, dermographe. Cet accompagnement est accessible aux patients avec accord médical. Après la première séance de dermopigmentation, le patient doit attendre 4 à 6 semaines pour effectuer une retouche, nécessaire pour un résultat optimal. « Selon le traitement mis en place, on pourra ou non faire la pigmentation. C’est vraiment en fonction de l’avis médical et du parcours de chacun parce que chaque traitement va être différent. », précise Amandine. Pour ce qui est de la dermopigmentation réparatrice, elle nécessite une cicatrisation complète afin d’éviter les infections.

 

Evénement à venir : 

Soirée « Blind test années 80 à 2000 » organisée au VandB de Villefranche, un des partenaires de Caladonco, le jeudi 30 mars à 19h30.