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Découvrez le parcours de Mélanie, agent de stérilisation à la Polyclinique du Beaujolais
le 22/07/2025
Mélanie travaille dans le domaine de la stérilisation depuis 31 ans. Elle a commencé sa carrière à la Clinique du Parc, où elle a exercé pendant 17 ans, puis a intégré la Polyclinique du Beaujolais en 2011, où elle est toujours en poste aujourd’hui.

Quel est votre parcours ?
J’ai été formée directement sur le terrain à la Clinique du Parc, notamment grâce à une formation obligatoire dédiée au conducteur des autoclaves et au bonnes pratiques de la stérilisation. Cette formation est essentielle pour exercer ce métier et doit d’ailleurs être renouvelée tous les trois ans. Lorsque j’ai rejoint la Polyclinique du Beaujolais, j’ai dû me former à certains instruments que je ne pratiquais pas auparavant, comme ceux utiliser pour la chirurgie digestive, urologique et la gynécologie. J’étais déjà bien préparée grâce à mon expérience, mais j’ai dû apprendre à connaître ces nouveaux instruments. L’adaptation a été rapide.
En quoi consiste votre poste ?
Mon travail consiste à assurer l’ensemble du processus de traitement du matériel chirurgical. Il se déroule en trois étapes principales, réparties dans trois pièces différentes. La première étape est le lavage, où nous recevons les bacs en provenance du bloc opératoire. Nous devons alors effectuer la pré-désinfection des instruments selon les protocoles en vigueur, rincer le matériel, puis le placer dans les laveurs désinfecteurs. Chaque bac est accompagné d’une fiche de traçabilité qui doit être rigoureusement contrôlée : nom du patient, salle, chirurgien, type d’intervention, instruments utilisés, etc. Ensuite, nous passons à l’étape du conditionnement. C’est une phase plus complexe où il faut connaître parfaitement les boîtes d’instruments et s’assurer que chaque élément est à sa place. Enfin, il y a la phase de stérilisation proprement dite, via les autoclaves. Une fois les instruments stérilisés, nous les validerons via le logiciel informatique, avant de les ranger dans les arsenaux correspondants.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui veut faire de la stérilisation ?
Je dirais qu’il faut être extrêmement minutieux, respecter les procédures à la lettre, et être capable de gérer la pression liée aux urgences. Il faut aussi savoir s’adapter, car chaque jour peut amener son lot d’imprévus. La stérilisation est un maillon essentiel du parcours de soins : si le travail n’est pas fait correctement, cela peut avoir un impact direct sur la sécurité du patient. C’est un métier de l’ombre, mais qui demande une grande rigueur et une vraie conscience professionnelle.